18 avril 2021: CLOTURE DU BICENTENAIRE

18 avril 2021:
Cloture du bicentenaire de la naissance du Bienheureux Frédéric Albert

Le dimanche 18 avril 2021 a eu lieu la messe de clôture de la commémoration du bicentenaire de naissance du Bx Frédéric ALBERT, fondateur de notre Congrégation  

Commémorer le bicentenaire de la naissance du Bienheureux Frédéric Albert, c'est célébrer à nouveau cet homme simple qui a accepté d'être un outil docile entre les mains du Seigneur. C'est à juste titre que la clôture de ce bicentenaire qui a débuté depuis le 30 Septembre 2020 s'est faite dans une simplicité qui ne dit pas son nom. Cette journée de commémoration a débuté par la célébration eucharistique qui eut lieu à la cathédrale «Saint Pierre et saint Paul» de Parakou.

Au cours de la Messe commémorative, comme symbole de ce nouveau départ, un plant de bananier a été donné en offrande par les Albertines. Le bananier est pour nous symbole de vie, de communauté, de joie, de fécondité et de conseils évangéliques. Le bananier, en effet,  est une plante qui pousse comme une jeune herbe pour devenir une grande herbe, la plus grande des herbes du monde végétal. Sa croissance est très rapide en raison de la structure de ses feuilles. Sa tige souterraine, en effet, ressemble à un gros bulbe à partir duquel naissent les feuilles. Cette belle structure qui rend les feuilles dépendantes les unes des autres, illustre la vie communautaire basée sur la foi en Dieu et la vie fraternelle  d'où jaillit une joie de vivre, contagieuse. De plus, le bananier ne croît jamais seul. Il donne de nombreux rejets, symbole de sa fécondité. Comme le jeune plant du bananier, Frédéric ALBERT un jour a entendu dans le cri des pauvres qui l'entouraient un appel à fonder une congrégation religieuse pour répondre à cette urgence de charité. A l'instar du bananier qui se nourrit du fumier, il s'est laissé nourrir de la Parole de Dieu et du seul désir de ne faire que Sa Volonté. Le jeune plant a grandi et donné une grande herbe qui dépassa l'environnement de Lanzo. Comme un petit bananier constitué seulement de 7 fragiles feuilles, l'institut au départ était constitué seulement de 07 jeunes filles issues de familles pauvres qui ont accepté de consacrer leur vie au Seigneur. Ce fragile bananier a tenu des années après grâce à sa tige fortement ancrée dans le divin sol. Tout comme la tige du bananier contient de la sève, source de vie, de même, la petite communauté des 07 filles est devenue solide grâce à la foi en la Providence. Nourrie par le fumier de la prière et de la Parole de Dieu, elle a porté de bons fruits de toutes les variétés. Cette diversité illustre les différentes ethnies et nationalités qui sont nées de cet institut.  Docilement, le fruit se laisse dépouiller pour offrir sa saveur.

De même les sœurs Albertines veulent se dépouiller d'elles-mêmes et se remplir de Dieu pour pouvoir offrir au monde leur vie entièrement donnée. La banane contient de nombreuses substances ou vertus qui aident à lutter contre le stress, l'anémie, l'hypoglycémie et d'autres maladies. De même, chaque sœur Albertine désire par sa présence apporter la joie et la paix dans les cœurs. Les vertus thérapeutiques de la banane sont comparables au bien qu'elles comptent apporter par leur apostolat à travers les œuvres de miséricorde corporelle et spirituelle. Le bananier se laisse dépouiller de ses feuilles et autres parties mortes selon le bon désir du jardinier pour une plus grande productivité. C'est ainsi que chaque sœur Albertine désire vivre son vœu d'obéissance dans la soumission volontaire à Dieu, à l'Eglise et à la constitution. De même que la survie du bananier dépend entièrement du jardinier, les Sœurs Albertines veulent puiser tout de Dieu et se donner à Lui sans réserve tout comme le fondateur qui recevait tout de la Providence divine et ne désirait rien d'autre que ce que Dieu désire. Pour finir, un bananier ne produit qu’un seul régime, d’où l’importance de le couper après la récolte pour laisser la place au suivant.

Ainsi, comme un bananier qui survit toujours à travers ces rejets, la congrégation se renouvelle toujours de l'intérieur pour toujours se rajeunir par l'intercession permanente de la Vierge Marie.

Les sœurs y voient un appel à vivre leur vie communautaire en comptant les unes sur les autres, à répandre joie et bien être par leur présence, à se laisser humblement dépouiller de leur volonté propre pour se donner entièrement à Dieu. Le bananier vivant du fumier du jardinier, se laisse dépouiller de ses cellules mortes pour une meilleure fécondité. Ainsi, par leur pauvreté et leur obéissance à Dieu, à  l'Eglise et  à l'institut,  elles comptent vivre une charité féconde en se donnant gratuitement là où le Christ les attend.

Elles sont actuellement présentes en Italie et au Bénin plus précisément à Parakou et à Pèrèrè pour le moment. Leur devise apostolique est de répondre aux besoins du milieu.

À la fin de la Messe, les sœurs ont offert une petite collation aux enfants et autres personnes présentes à la Messe. Après un repas fraternel avec leurs paires dans la vie consacrée, les vêpres du soir ont clôturé la journée. Cette commémoration a permis aux sœurs de faire connaître tant soit peu, leur fondateur.

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